[PORTRAIT - Margarita - Master 1]
Après avoir obtenu mon diplôme de fin d’études secondaires au Kazakhstan, mon pays d’origine, je me suis dirigée vers une licence d’histoire à l’Université Bordeaux Montaigne. Avant même de me lancer dans les études supérieures, j’avais une solide expérience de bénévolat et de travail pour l’Alliance Française et l’Ambassade de France au Kazakhstan. Très vite, j’ai compris que je souhaitais m’orienter vers une carrière au sein d’organisations internationales marquées par un environnement multiculturel. Au cours de ma licence d’histoire j’ai eu l’occasion d’approfondir mes connaissances en histoire contemporaine de l’Europe et de l’Amérique du Nord. J'ai aussi pu m’initier à l’histoire des relations internationales et à la science politique. Je me suis également passionnée pour l’histoire du Moyen Orient, ce qui a confirmé ma volonté de m’orienter vers le domaine de la coopération internationale et m’a motivée à débuter l'apprentissage de la langue persane.
Le Master en Relations internationales proposé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne était donc pour moi un objectif de longue date. Pluridisciplinaire et professionnalisant, il m’a offert la possibilité de m’initier aux disciplines que je n’avais pas eu l’occasion d’étudier auparavant telle que l’économie, la gestion ou le droit. Il m'a aussi permis de poursuivre l’apprentissage des langues, dans mon cas l’anglais et l’espagnol. Grâce au partenariat entretenu par le MRIAE avec l’INALCO, j’ai ainsi commencé le farsi. L'une des forces du MRIAE réside également dans le fait que nombre de nos enseignants sont des professionnels. J'ai ainsi fortement apprécié les cours d'Action humanitaire et de Transition écologique qui m'ont paru à cet égard très formateurs. Au moment de la candidature au MRIAE, j’ai insisté sur ma maîtrise des langues étrangères (le russe qui est ma langue maternelle, l’anglais, l’espagnol et le kazakh). J’ai aussi mis en avant mes expériences de bénévolat en traduction en France et à l’étranger.
Durant mon oral, après la présentation de mon parcours, les membres du jury m’ont posé quelques questions très rapides sur l’Asie centrale et la Russie. Ensuite, ils m’ont amenée sur des sujets liés à l’actualité internationale, notamment à propos de la sécurité en Méditerranée et de l’OTAN, des questions qui ne portaient pas vraiment sur mes sujets de prédilection. Pour terminer, le jury m’a interrogée sur des sujets économiques, qui, de la même façon, étaient absents de ma formation antérieure. J’ai trouvé cet entretien très difficile en raison de l’extrême diversité des thématiques abordées, mais le conseil que je pourrais donner, c’est de ne pas paniquer face à une question que vous ne maîtrisez pas. Soyez honnêtes, dites clairement si vous n'êtes pas en mesure de fournir une réponse et rebondissez dans la mesure du possible sur un sujet que vous connaissez mieux. Toutefois, vous pouvez préparer votre entretien en lisant l’actualité internationale sur toutes les régions du monde. Bon courage et bonne chance !
